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Croix de la Chapelle
Une chapelle connue sous le nom de «Chapelle de Marlay» s'élevait autrefois, au Nord de la commune, à près d'un kilomètre du bourg.
Celle-ci
fut incendiée pendant la Révolution. Le Maire
d'Herbignac crut bon d'utiliser les ruines afin d'employer les
pierres à la réparation des chemins avoisinants et pour
cela il fut condamné à verser une indemnité à
la commune de St Lyphard.
A la place de l'ancienne chapelle, on éleva une croix de pierre qui provient vraisemblablement d'une décoration de l'ancien monument.
Situation : Sur un terrain privé, dans le village de La Chapelle
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Croix de la Gradière
Croix en fonte du XIXe siècle. La procession des Rogations passait devant cette croix et aussi devant celles de Marlais et de Kerbrien. Les fidèles lui demandaient la pluie……ou le beau temps, suivant la saison.
Situation : Impasse de la Gradière – En bordure de la D 47
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Croix du Fauzard
Les habitants de « Fauza », des Gros Fossés, de Kerloumet et de La Chapelle contribuèrent à l’érection de cette croix en fonte .
Elle fut bénite le 19 Mars 1865 par l’abbé Sauzeau, avec l’autorisation de Mgr Jaquemet, évêque de Nantes.
Le socle fut restauré fin 1988 et le mur d’enceinte, réparé par deux bénévoles, en 1989.
Situation : A l’intersection de la rue de Bretagne et de la voie communale N° 144
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Datée de 1885.
Un blason de pierre taillée porte l’inscription latine
« O crux Ave Spes unica qui signifie Ô croix salut Espoir unique ». Cette citation est le début d’un « motet » de la semaine sainte. Un motet est une composition chantée à une ou plusieurs voix, avec ou sans accompagnement.
Situation : A l’intersection de la RD 83 (Rue de Kério) et de la rue des Gros Fossés.
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Croix
de Haut Kerjano ou Croix Bonamy.
Une inscription sur le socle indique: Souvenir de la mission de 1867
Situation : En bordure de la rue de la Côte d’Amour
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Aux environs de l'an 1742, un certain René Richeux et sa femme Renée Haspot furent les premiers habitants du village situé à la sortie du bourg, sur la route de Guérande. Ils y firent élever un calvaire qui donna son nom à ce lieu.
En 1875, ce monument sera remplacé par une grande croix de bois qui sera bénite par Mgr Jules Lecoq, évêque de Nantes au cours d'une visite pastorale qui dura deux jours.
Ce fut l'occasion d'organiser une grande fête à laquelle participa toute la population.
En Novembre 1921, on transféra le Christ sur une nouvelle croix.
La dernière restauration de ce monument eut lieu au cours de l'année 1957. Le bois de la croix fit place au béton.
Situation : A l’intersection de la rue de la Côte d’Amour, de la D51 et de la voie communale N° 8
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Cette croix en granit est une des plus anciennes de la région. Une pierre du piédestal porte une date: 1686.
Cette croix qui fut brisée à une époque inconnue, était à son origine beaucoup plus imposante. On y voit encore l'amorce de la représentation d'un crucifix, mais le fût n'existe plus.
Récemment restaurée.
Toponymie «Maceriacum ou villa Macerii». Le village s'est développé à partir du domaine de Macerius, un riche propriétaire terrien de l'époque gallo-romaine
Situation : En bordure de la voie communale N° 202
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Cette croix en granit de taille, daterait de 1888.
Situation : Dans le village de Kerado - En bordure de la voie communale
N° 202.
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Croix en fonte datée du XXe siècle par la DRAC en 2004. Restaurée récemment par M. Clément Legal.
Toponymie: Le nom de ce village pourrait provenir de l'ancien breton Ker-Treizh qui signifie hameau de passage.
Situation : Dans le village de Kertrait – En bordure de la D 52
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Croix de Kerlo
Croix en granit de taille, datée de l'époque moderne par la DRAC en 2004
Toponymie: Kerlo vient de l'ancien breton Ker Loch ou hameau de l'étang, du marais.
Situation : En bordure de l’ancienne D 51 – A l’entrée du village en venant de St Lyphard
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Croix de Kermouraud
Croix en granit de taille. Une date gravée: 1884
Toponymie: Kermouraud ou le hameau du sieur Mouraud ou Moureau qui signifiait: l'homme à la peau brune (Comme un Maure)
Situation : Sur un terrain privé – En bordure de l’ancienne D 51
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C'est une croix en fonte de confection récente. Le socle qui la soutient présente, en sa face Est, une autre croix de granit beaucoup plus ancienne.
On raconte que pendant la Révolution, on aurait obligé un habitant du village à détruire ce petit monument. L'homme porta ses coups sur le fût et conserva ainsi le croisillon que l'on plaça, lors de sa restauration, dans le piédestal.
Une légende relate qu'au XV ème siècle, le Seigneur de Kerbourg terrorisait la contrée. Un jour, il attacha la croix à la selle de son destrier, la fit basculer et la traîna jusqu'à sa demeure.
Un bûcheron, jailli de la foule en colère, porta un coup mortel au cavalier.
Devant les villageois stupéfaits, la croix se mit à saigner.
Situation : Au croisement de l’ancienne D51 et de la voie communale N° 117
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XXe
siècle. Offerte par M. Jean Michel dit Ménoche, de
Kerbourg, en 1959.
Une inscription: Sauveur Jésus, protégez les voyageurs.
Quatre pierres de quartz disposées en forme de croix.
Situation : En bordure de la D 51
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XIXe siècle. Remise en état récemment par MM. Clair Philippe et André Régent
Situation : Au carrefour de la RD 48 et de la RD 51
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Croix en granit, probablement antérieure à 1737. Partiellement détruite pendant la Révolution puis par un attelage appartenant à M. Alexandre Yviquel.
Fut volée en 1989, retrouvée 1500 mètres plus loin et remise en place par M. Robert Guénégo durant la même année.
Situation : En bordure de la voie communale N° 102
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Croix de Kerhouguet
Une date illisible figure sur le socle
Toponymie: Kerhouguet ou le hameau du sieur Houguet
Situation : En bordure de la voie communale 122 – Face au moulin de la Masse
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Croix de Kerhinet
Réparée par M. Edouard Hougard à l'initiative de Mme Simms.
La stèle a été remontée à l'envers.
Toponymie: Certains érudits pensent que cet endroit était autrefois baigné par le eaux de Brière et font de Kerhinet un ancien Ker Henez ou hameau de l'ile, du breton Ker: hameau et Henez qui signifie: ile.
Situation : En bordure de la voie communale N° 13 – Entrée Nord du village
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LA CROIX de KERAMPION
Il y a bien longtemps, un soir d'hiver, un mendiant vint quérir gîte et couvert dans une chaumière du village.
On lui servit la soupe mais le pauvre homme s'endormit bientôt pour ne plus se réveiller.
Le curé refusant d'inhumer un inconnu, étranger à la paroisse, il fut décidé d'enterrer le cadavre au pied de la croix du village, où on l'oublia.
Plus tard, une aubépine poussa sur la tombe improvisée et fleurit durant de longues années. Cette croix est datée de 1879.
Situation : A l’intersection des voies communales N° 1 et 122
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Croix en fonte érigée à l'occasion de la guérison de M. Gérard Hougard qui, atteint d'une grave maladie, fut guéri en 1957
Situation : En bordure de la voie communale N° 122 – Prendre la direction de Kerveloche.
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Croix en fonte du XIXe siècle.
Situation : En bordure de la voie communale N° 122 – A l’entrée du village, à droite.
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Croix du XXe siècle. La procession qui partait du bourg de La Madeleine passait devant cet édifice ainsi que devant les croix de Kerbenet et Sandun.
Toponymie: Certains étymologistes voient dans le mot Crutier, la vieille racine «cruc» héritée du gaulois (cruca» qui signifie colline. d'autres préfèrent interpréter le mot comme signifiant: Propriété du sieur Crut qui est un patronyme connu au moyen âge ( De cru, au sens de cruel).
Situation : A l’intersection de la D 47 et de la voie communale N° 125 – Limite de la commune.
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Croix de bois - Sans autres renseignements.
Toponymie: Voir: Croix de Bréca
Situation : En bordure de la voie communale N° 3 – A gauche en direction de Bréca.
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Sur le socle, une
inscription: Souvenir du Jubilé de 1875.
Cette croix fut déplacée en Novembre 1990 pour occuper sa place actuelle.
Des
visages sont sculptés sur le socle octogonal de la croix
Toponymie: Trois hypothèses:
Bréca serait un dérivé du gaulois «bruca) qui signifie bruyère
le nom serait un dérivé du gaulois «bracu» qui signifie marécage.
Situation : En bordure de la voie communale N° 3 – Au cœur du village.
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Pas de renseignements sur cette croix.
Toponymie: Le nom du village est probablement celui du premier propriétaire du lieu.
Situation : En bordure de la D 47 – A droite en sortant du village vers St Lyphard.
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la
Croix de Kerdanaitre ou Kerdanestre
Cette croix, d'une hauteur de 1m 72, repose sur un socle quadrangulaire. Elle fut restaurée par les bénévoles d'une association locale - Une plaque apposée au piédestal rapporte le souvenir de cette restauration «1717-28-11-81».
Comme celle de Keralio, cette croix bordait autrefois une voie romaine.
Cette croix-menhir est aussi appelée la Croix-Basse.
Situation : A l’intersection des voies communales N° 204 et 201
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Pas de renseignements sur cette croix
Situation : Sur un terrain privé – Dans le village de Kerbriant
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Croix de la Maison neuve
Pas
de renseignements sur cette croix
Situation : A l’intersection des voies communales N° 205 et 206.
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Croix de Keralio
Croix - menhir, aussi appelée «La Croix Longue» -
Datée
du VI ème siècle - C'est une croix en granit d'une
hauteur de 2 mètres 90.
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La
Croix du carrefour de la croix longue.
Restaurée récemment après un accident qui la fit choir de son socle.
Situation : En bordure du lotissement – Sur la voie communale N° 206
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Croix du Clos d'Orange
Cette croix a été érigée en 1921 à l'occasion de l'entrée dans les ordres d'Hélène Le Bihain.
Elle fut construite par son père Clément Le Bihain époux de Philomène
Thomas.
Situation : En bordure de la voie communale N° 5 – Face à la VC N°128
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La Croix Bernard
Cette
croix fut érigée en 1975.
L'abbé Bernard, originaire de St Lyphard, est revenu à la fin de sa vie, dans sa commune où il vécut deux ans , dans un chalet, en bordure de Brière, attendant l'ouverture de la maison de retraite.
Il avait érigé lui-même un petit calvaire en récupérant une croix taillée par son père, tailleur de pierres, qui avait participé à la construction de l'église.
Situation : Sur un terrain privé – A 20m en retrait de la voie communale N° 134
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Croix du Pélo
La première croix du Pelo, disparue de nos jours, avait été érigée par Gabriel Advenard, domicilié à Kerjano, à l'intersection de la route de Crevy au Bourg et de la voie qui mène à la Brière.
Une autre croix, précédemment disposée devant l'église, fut érigée par les habitants du Pelo sur les ruines de l'ancienne.
La petite croix de Malte incrustée dans son piédestal est un vestige de l'ancien monument.
L'édifice fut solennellement béni le 7 Janvier 1875 et l'abbé Bertrand, dans le registre paroissial, relate avec enthousiasme la cérémonie magnifique qui eut lieu à cette occasion.
Situation : En bordure de la rue de la Brière.
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Croix du Cimetière
En
Février 1872, l'abbé Michel Bertrand, récemment
nommé à St Lyphard et Jean-Marie Richeux, président
de Conseil de Fabrique, intervinrent auprès de la Municipalité
afin de prévoir le déplacement dans les meilleurs
délais, du cimetière situé autour de l'église,
qui s'élevait alors approximativement au milieu de la place
actuelle.
Ce vieux cimetière se trouvait dans un état déplorable et il importait de le transférer au plus tôt.
Le Conseil municipal, soucieux de respecter les termes de la loi du 23 Prairial de l'an II, donna son accord immédiatement.
Ce décret interdisait les inhumations à l'intérieur des bourgs, pour des raisons évidentes de salubrité publique.
Après bien des tergiversations et des discussions interminables, il fut enfin décidé de construire tout d'abord une fosse destinée à recevoir les ossements de l'ancien cimetière, ainsi qu'un caveau où reposeraient les restes des trois curés : les abbés Landeau, Gougeon et Bardet.
Grâce au dévouement et à la générosité de nombreux lyphardais, on put élever au dessus des tombeaux, un monument de granit que l'on surmonta en 1874, d'une croix et de quelques statues.
Le premier lyphardais, enterré le 16 Avril 1872 dans le nouveau cimetière, se nommait Louis Durand, il était âgé de 23 ans et demeurait au village de La Chapelle.
Situation : Dans le cimetière.